SYNDICAT SUD SANTE SOCIAUX 35

8 OCTOBRE : AGIR DANS L’UNITE DES SALARIES PUBLIC/PRIVE !!!

mardi 6 octobre 2015 par Sud Santé Sociaux 35

Chaque jour qui passe connait une attaque contre les droits sociaux des salariés ! Le patronat réclame la liquidation des droits, le gouvernement lui répond favorablement !

Le statut de fonctionnaire n’est « plus adapté au monde tel qu’il va » selon le ministre de l’économie Emmanuel Macron. Un mois plus tôt, devant le Medef, c’est aux 35 heures qu’il s’était attaqué en affirmant que « la gauche (…) a cru que la France pourrait aller mieux en travaillant moins. C’étaient de fausses idées ».

Mais le sinistre Macron n’est pas le seul à déverser son venin contre le monde du travail. Pas un jour ne passe sans qu’un représentant du patronat ou du gouvernement ne fustige le « coût du travail » ou la soi-disant rigidité du « marché du travail ».

Macron : des paroles et des actes…

Si la promesse d’Hollande de s’attaquer au monde de la finance est restée lettre morte, les propos de ses ministres contre les droits sociaux sont quant à eux suivis d’actes.
Généralisation du travail du dimanche, développement du travail de nuit, diminution des droits des victimes de licenciement économiques, privatisation du transport de voyageurs et des aéroports, dépénalisation du droit du travail… « Bienvenue à Macron ! » s’est enthousiasmée Christine Lagarde, directrice du FMI, ajoutant : « la France a besoin de beaucoup de réformes et donc de beaucoup de lois Macron ».

Lune de miel gouvernement-Medef

L’ancienne ministre de Sarkozy a été entendue : à peine la loi Macron était-elle adoptée à coups de 49-3, que la loi Rebsamen était étudiée en procédure accélérée. Cette fois, c’est le droit des salariés à se défendre et à se mêler des affaires du patron qui a été mis à mal. En faisant voler en éclat les seuils sociaux et en s’attaquant aux CHSCT, Rebsamen répond à une vieille revendication du Medef.
La lune de miel entre gouvernement et patronat bat son plein et les attaques antisociales se multiplient. Le contrôle des chômeurs va être renforcé dans l’unique but de faire baisser les statistiques. Le ministère de la santé prévoit la fermeture de 67 services d’urgence (soit 10%) en même temps que les journées de RTT sont dans le collimateur de Hirsch et Touraine. Dans l’Éducation nationale, la réforme des collèges vise à amplifier la mise en place d’une éducation à deux vitesses.
Une offensive tout azimut d’Hollande, son gouvernement et le Medef qui n’est freinée que par un droit du travail dénoncé comme obstacle à l’embauche et un statut de la fonction publique jugé trop protecteur.

Unifier les luttes, construire un plan revendicatif commun

La prochaine cible est donc toute désignée. Mise en place à la demande du premier ministre en mai, une commission « accords collectifs et travail » riche en « experts » néolibéraux vient de rendre ses conclusions. Contre le Code du travail, ce rapport Combrexelle propose de soumettre les droits des salariés au chantage à l’emploi, à la fermeture de sites, au rapport de force entreprise par entreprise. Fini l’encadrement des droits par la loi de la convention collective et vive la mise en concurrence des travailleurs les uns contre les autres !

Pourtant en cette rentrée, les salariés, les enseignants, les personnels de l’AP-HP ont repris le chemin des mobilisations. Mais les luttes isolées et les journées d’action sans lendemain ne permettront pas de stopper le rouleau compresseur du gouvernement. Il est urgent d’unifier les luttes et de construire un plan revendicatif commun sur le long terme.

Ce jeudi 8 octobre, la journée interprofessionnelle de grève et de manifestation, à l’appel de Solidaires, de la CGT et de la FSU doit constituer, dans la suite de celle réussie du 9 avril dernier, l’amorce d’une riposte durable.

Tous ensemble le 8 octobre, ce n’est qu’un début !

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Pour nos revendications Rassemblement le 8 octobre Rennes, 11h00 place de la Mairie

• SMIC à 1700 euros nets.
• 400 euros d’augmentation pour tou-tes.
• Augmentation du point d’indice pour les fonctionnaires.
• Augmentation en sommes uniformes pour favoriser les plus bas salaires et réduire les inégalités.
• Egalité salariale entre les femmes et les hommes, mesures immédiates pour annuler les discriminations existantes.
• Augmentation des pensions de retraites, des allocations chômage, des minimas sociaux. |

PPCR : Valls veut passer en force

Coup dur pour la ministre Lebranchu, son protocole d’accord sur les parcours professionnels, les carrières et les rémunérations (PPCR) dans la fonction publique est minoritaire (CGT, FO et Solidaires qui ont refusé l’accord représentant 50,9% du personnel de la fonction publique).
Qu’à cela ne tienne, Valls vole au secours de sa ministre et annonce, au mépris de la loi sur le dialogue social qu’il a lui-même impulsée, que le protocole d’accord serait quand même appliqué !
Alors que le gouvernement affirme vouloir généraliser la règle de l’accord majoritaire dans le privé, il s’assoit dessus dans le public. Après le double 49-3 de la loi Macron, le gouvernement montre une nouvelle fois que les mesures antisociales s’accordent bien de pratiques antidémocratiques !


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