La marchandisation des CLCC ; Centre de Lutte contre le Cancer est en route
SUD Santé Sociaux s’inquiète des restructurations
que nous voyons poindre dans les CLCC.
Elles sont liées à :
* La loi Hôpital Santé et Territoires
(HPST) dite Loi Bachelot, qui vient en complément
de la tarification à l’activité (T2A), impose
des regroupements d’établissements : GCS
(Groupement de Coopération Sanitaire).
La loi HPST sous les titres de " modernisation
des établissements ", " d’accès de tous à des
soins de qualité ", " de prévention et de santé
publique " et " d’organisation territoriale " dessine
une politique de santé centralisatrice, autoritaire
et ultralibérale.
Ces restructurations se feront, par des économies sur le personnel, pour gagner sur la masse salariale.
Au Centre Eugène Marquis - RENNES
les effets pervers de la T2A !
La mise en place de la tarification à l’activitré
(T2A) implique une augmentation de l’activité
celle-ci se fait sans obtention de moyens
supplémentaires de la part des tutelles : déficit
prévisionnel 2009 : 400 000 euros.
Le personnel est soumis à des pressions de
plus en plus importantes de la part de la
direction. Cette augmentation de la productivité,
tous les services y sont confrontés.
En radiothérapie : c’est la multiplication des
séances, des champs supplémentaires.
En curiethérapie : les scintigraphies se font à
distance de l’hospitalisation impliquant un
nouveau déplacement du patient.
En chirurgie : de plus en plus de chirurgie
ambulatoire avec des pansements en externe.
Ces pratiques sont visiblement de plus en plus
courantes dans les CLCC.