Les mouvements hospitaliers déclenchent la répression policière
A Nantes, où comme à Rennes on cherche à étrangler la masse salariale en supprimant 400 emplois, les dirigeants sont tout sauf à l’aise : le 18 juin, le DG par intérim a fait boucler par des CRS le bâtiment où devait se tenir le CTE entérinant ce plan social. Le député-maire de Nantes, pourtant homme de poids puisqu’il préside le groupe PS à l’Assemblée, est également vivement très critiqué pour son refus de s’exprimer sur la question de l’hôpital. Cela devrait nous rappeler quelqu’un, à Rennes.
Le 21 juin à Quimper, les manifestants qui défendent le service public hospitalier de proximité en Centre Bretagne, ont eu une nouvelle fois affaire aux CRS, qui ont eu recours aux gaz lacrymogènes, sans tenir compte de la présence de femmes et d’enfants dans la foule. Les revendications du collectif n’ont pourtant rien de révolutionnaire : moratoire de 18 mois sur la fermeture de services et nomination d’un médiateur.
Lorsqu’un État a recours à la répression policière contre l’expression populaire pacifique, c’est bien la preuve que c’est de là que peut venir le danger pour eux. La santé, qui nous concerne tous, peut être le détonateur pour fédérer tous ceux qui veulent s’opposer aux régressions sociales en cours.
Nous sommes sur la bonne voie !!!