SYNDICAT SUD SANTÉ SOCIAUX 35

Centre Hospitalier Guillaume Régnier de Rennes : Blocage de l’etablissement le 18 mars !

mardi 11 mars 2014 par Sud Santé Sociaux 35

NEGOCIATION-CHANTAGE = BLOCAGE

Rassemblement à l’accueil du CHGR le 18 mars dès 8 heures

Jusqu’à présent, cinq « réunions de négociations » se sont déroulées.

En réalité, cinq parodies de réunions pendant lesquelles la direction a surtout cherché à donner le moins d’informations précises possibles.

Un certain nombre de documents nous ont été transmis la veille, vers 16 ou 18 heures pour la réunion du lendemain. Il s’agissait de projections virtuelles approximatives d’économies possibles, de coûts dont la direction a été bien en peine de préciser le mode de calcul ou la fiabilité. Cet amateurisme (apparent ?) est guidé par une seule obsession : faire des économies sur le dos de certains salariés.

Ces réunions ont tellement été vides de contenu que la « synthèse » prévue le 17 mars a été annulée !
Ce n’est qu’en toute fin de la dernière réunion que le directeur a dévoilé son plan de négociation :

il est prêt à supprimer entre 5 et 10 RTT et la durée intermédiaire des échelons.

Le marché qu’il nous met en main : plus vous consentirez à perdre des RTT et à allonger le passage à l’échelon supérieur, plus je pourrai réserver une (petite) partie des économies pour augmenter le nombre de mises en stage.

Il ne s’agit, ni plus ni moins que d’un chantage inacceptable.

C’est pourquoi il est impératif d’agir et d’établir un rapport de force à la hauteur de ce chantage. Venez tous défendre vos droits le 18 mars !

Un préavis de grève reconductible a été déposé
Par l’intersyndicale SUD, CGT et CFDT

- Maintien de tous les RTT pour tous les personnels.
- Maintien du système de notation et du déroulement de carrière actuellement en vigueur au CHGR.
- Maintien des Pools de remplacements existants.

Le 18 mars, nous nous mobiliserons contre les attaques de la direction qui sont la déclinaison locale de la politique d’austérité nationale.

Les difficultés financières sont entièrement dues :

- Au niveau national : à un sous financement des dépenses de santé (PLFSS), à la baisse programmée de dépenses publiques (50 milliards) pour financer le paiement des allocations familiales qui ne seraient plus payées par les employeurs.

-  Au niveau local : à un sous financement de 9 millions d’euros et à une hausse des frais financiers et d’amortissement, des médicaments et des dépenses d’examens médicaux, mais pas à un surcout des personnels non médicaux pour lesquels il y a eu moins de dépenses que prévues dans le budget initial !

Les attaques sur les RTT ne concernent pas les médecins en raison d’un statut national. L’encadrement et les psychologues sont épargnés parce que la direction entend bien leur faire jouer un rôle d’exécutant de ses décisions. Vu le climat actuel qui règne entre la direction et l’encadrement, ce n’est pas gagné.

Nous ne demandons pas que les médecins où l’encadrement participent à l’effort d’économie : Ce serait reconnaître que nous devons faire des économies qui ne sont pas justifiées

C’est pourquoi nous attendons un soutien franc et massif de la part des médecins et de l’encadrement (par ailleurs touché également par la baisse des salaires qui découlerait de l’allongement des durées d’échelon). La solidarité est l’affaire de tous !

La résistance s’organise :

Au niveau local
Sud appelle au
• Au boycott de la cotation des actes partout où c’est possible (notamment dans les secteurs extrahospitaliers)
• Au refus systématique de répondre au téléphone à son domicile pour des remplacements au pied levé.
• A noter strictement et systématiquement tout temps supplémentaire effectué pour la bonne marche des services de soins, administratifs, logistiques ou techniques.
• Au boycott de l’accueil des stagiaires directeurs
• A la titularisation des 300 contractuels embauchés sur des postes permanents : La direction a estimé le coût à 700 000 euros : c’est 0.5% du budget ! C’est donc tout à fait possible !

Au niveau national : APPEL A UNE ASSEMBLEE GENERALE NATIONALE LE 4 AVRIL 2014 à CAEN :

Partout en France, les hôpitaux souffrent des mêmes maux : des difficultés financières et des directions qui imposent les mêmes remèdes : suppression de RTT, suppression d’emplois, fermeture de lits, de service,…
Le ras le bol des personnels hospitaliers, considérés comme simple variable d’ajustement, est palpable à en juger par la multiplication des hôpitaux en lutte.
Aujourd’hui, l’heure n’est plus seulement à la contestation hôpital par hôpital, ni au repli dans sa boite, mais bien de donner une réponse nationale à un problème national.
C’est pourquoi l’intersyndicale CGT – SUD, avec les personnels mobilisés de l’Établissement Public de Santé Mentale de Caen se proposent de réunir en Assemblée Générale tous les représentants des hôpitaux qu’ils soient ou non en lutte, syndiqués ou non, ou de toutes appartenances syndicales.

Rassemblement à l’accueil du CHGR le 18 mars dès 8 heures

DÉPART DE LA MANIFESTATION INTERSYNDICALE A 11H 30 PLACE DE LA MAIRIE A RENNES


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