SYNDICAT SUD SANTE SOCIAUX 35

ESSOR : FAUT-IL CROIRE AU PERE NOEL ?

jeudi 15 décembre 2016 par Sud Santé Sociaux 35
FAUT-IL CROIRE AU PERE NOEL ? Une question d’actualité qui revient chaque hiver.

Le MIC-MAC ALCANEA :

En parcourant attentivement les derniers écrits de la direction il semble qu’elle ait donné sa réponse : évidemment qu’il faut y croire comme il faut croire que le départ d’une chef de service du pôle Parentalité-Formation n’est absolument pas lié aux difficultés relationnelles (certains diront communicationnelles) avec sa direction.
Comme il faut croire que tout va bien au pôle Parentalité-Formation. Si l’on se réfère au travail engagé au centre maternel avec le cabinet Alcanea (à l’initiative, rappelons-le de la direction et pour un coût de 7000€) on ne peut rien dire car le rapport est dans un joli carton et tarde à sortir. Restriction de diffusion au personnel au motif que certaines parties pourraient être préjudiciables à la direction du pôle. Mais qu’est-ce donc que cela ? Voilà un travail ou tous les salariés du centre maternel, malgré leurs réticences, ont accepté d’engager pour clarifier la situation.

Et… la direction souhaite cacher à l’ensemble des salariés de l’association une partie de ce rapport. Peut-être pour que vous ne lisiez pas des termes comme « un management autoritaire, directif et assumé ». Chaque salarié du service concerné a participé en toute sincérité aux entretiens proposés. Le résultat ne semble pas convenir à la direction qui tente donc d’en camoufler une partie. En gros « nous n’avons pas confiance en vous mais croyez nous sur parole ! »

Nous vous convions à vous rapprocher de vos représentants à la DUP pour connaître l’ensemble du texte puisque la direction a dit le leur fournir sous réserve qu’il ne soit pas diffusé. A ce jour, ni le Centre maternel ni la DUP n’ont reçu ce document.
Et faisons un vœu : que pour 2017 le Père Noël va tout arranger en conduisant l’association à écouter enfin le personnel et ses représentants et en obligeant la direction générale à ne plus prendre les salariés pour… des enfants de moins de trois ans.

La Section Syndicale tient à réagir à la note diffusée sur les équipes et lue en introduction à la réunion mensuelle de la délégation Unique du Personnel du 25 Novembre 2016.

Il est évoqué le fait que « l’association n’a pas respecté la règle de l’amplitude » (ligne3). Nous devons rappeler à Monsieur Le Directeur Général et à Monsieur Le Président de l’ESSOR qu’il ne s’agit pas là de coutumes, de traditions ou de rites mais de LA LOI et du CODE DU TRAVAIL.

Il est évoqué « permettre à chacun de retrouver au sein du service de ce pôle un fonctionnement d’équipe (ligne 12) …assurer des conditions de sécurité et d’encadrement nécessaire (ligne 14) ». La direction considère que ce n’est pas le cas. ? Il est aussi évoqué des « propos blessants et des accusations encore portées à l’encontre de la directrice » et, de façon très évasive là encore, des « propos agressifs et malveillants envers des collègues ». Beaucoup de termes forts mais sans précisions. Au vu des évènements relationnels et des faits constatés ces derniers mois nous nous demandons bien qui blesse qui ; fait preuve d’irrespect, de malveillance, de propos agressifs ?

Que le Directeur Général réagisse sérieusement sur tous les sujets !
PARCEQUE L’ESSOR NE VOUS INFORMERA PAS, INFORMEZ VOUS !

La NAO

La négociation Annuelle Obligatoire concerne les sujets obligatoires (Salaires-Egalité Professionnelle homme-Femmes, Evolution de l’emploi dans l’association, mesures pour l’insertion des travailleurs handicapés, la place des seniors en référence à l’accord d’entreprise) que la Direction a donc mis à l’ordre du jour. Elle n’a en revanche pas amener d’objet de discussion supplémentaire. Elle se contente des sujets obligatoires et rien d’autre. Comme d’habitude elle souhaite ne pas prendre l’initiative de propositions sociale nouvelles.

Le Syndicat SUD a bien pour but de parvenir à des avancées Sociales. Aussi, nous mettons à l’ordre du jour des négociations les revendications suivantes :

- Une participation plus importante de l’employeur à la mutuelle obligatoire pour l’ensemble des salariés et en particulier pour les plus bas salaires.
- La prise en compte des heures de weekend et jours fériés étendue à la journée du samedi pour les salariés travaillant le samedi.
- Une participation revalorisée, allant au-delà du plafond annuel, de l’indemnité kilométrique vélo.
- L’établissement d’une semaine de 32heures pour les éducateurs d’Internat, avec en contrepartie une flexibilité plus importante.
- L’attribution de 4heures annuelles possibles, afin de permettre aux salariés deux fois dans l’année de participer à une réunion d’information de la section syndicale ouverte à tous. Ceci sur des sujets importants (CC66-Formation-Evolution globale du secteur-Dispositifs concernant la retraite et le plan sénior).

La négociation doit se poursuivre au long de l’année 2017. Pour ce, il faut également que l’employeur manifeste une réelle volonté de négocier, et non de se contenter de faire le listing des avancées conclues ces 10 ou 20 dernières années. L’ESSOR fait toujours partie du réseau des entreprises sociales et solidaires. Nous jugerons sur les faits.

La Convention Collective 66

Les deux syndicats employeurs (SYNEAS et FEGAPEI) vont se réunir en janvier 2017 afin de sceller officiellement leur union et se nommer NEXEM. Le but ne sera évidemment pas de développer des avancées sociales, mais c’est leur désir, de détricoter la convention 66. De la dénoncer sans doute dès janvier 2017.comme cela s’est fait pour la CC 51. L’autre solution sera de détricoter la CC66 par le biais d’accord d’entreprise multiples (rendu possible par la loi travail). Dans une entreprise pourvu d’une forte représentativité syndicale il ya aura un minimum de garantis. Dans le cas contraire, tout sera possible et sous couvert de chantage à l’emploi.

Nous invitons donc les salariés à être particulièrement vigilant et à se tenir informé. N’hésitez pas à contacter SUD ESSOR par mail ou le site SUD Santé Sociaux afin d’avoir des documentations ou des précisions (site internet-compte rendu des commissions mixte paritaires au nombre etc…).

L’employeur doit aussi de son côté avoir le souci d’informer les salariés. Mais cela ne semble pas le préoccuper. Nous avons bien redit que SUD informerai le mieux qu’il peut les salariés et que suivant les modifications envisagées, nous nous opposerons le plus efficacement possible. Ces tentatives de casse de la CC 66 risquent de produire une forte dégradation du climat social et du salaire (remise en cause des CT bien évidemment, révision de la grille des salaires, part du salaire au mérite, mise en place de jours de carence pour maladie par exemple). Les répercussions sur la vie au travail risquent d’avoir de réelle répercussion sur la vie personnelle (Vacances en famille et vie familiale tout particulièrement).

La Section Syndicale SUD de l’ESSOR.


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