INFIRMIERS ANESTHESISTES EN GREVE : LA MOBILISATION S’AMPLIFIE

Depuis le mois de mars 2010, les infirmiers anesthésistes se mobilisent pour les revendications suivantes :

> Le grade de Master (Licence + 2 ans).

> Une revalorisation salariale correspondante à ce grade.

> La prise en compte de la pénibilité de la profession.

Les infirmiers anesthésistes du CHU de Rennes et des CH du département 35 ont fortement participé avec l’ensemble de la région Bretagne aux différents temps forts de ce mouvement.

Le 11 mars, une manifestation à Paris a rassemblé près de 2000 IADE (25 % de la profession !) devant le Ministère de la Santé.

Cette très forte mobilisation des infirmiers anesthésistes, de la Bretagne à l’Alsace, du Nord au Languedoc-Roussillon, du Centre, à…Mayotte, a démontré la détermination des infirmiers spécialisés (90% grévistes) résolus à se défendre face aux attaques du Ministère de la Santé contre leur profession.

Le 30 mars, grand pique-nique devant l’Assemblée Nationale.

Les IADE se sont rassemblés pour interpeller les députés sur toute la profession menacée à travers les manœuvres du Ministère de la Santé. Plusieurs députés sont venus nous apporter leur soutien.

Début Mai, le débat parlementaire se prolonge au Sénat, concernant l’examen de l’article 30 de la loi de modernisation du dialogue social dans la fonction publique.

Les revendications du syndicat SUD portent sur :

• Le retrait du projet d’article de loi supprimant la catégorie active aux IDE, infirmiers spécialisés, manipulateurs-radio, personnels de rééducation, et encadrement.
• Le maintien et l’extension du droit à la retraite à 55 ans.
• Le maintien des bonifications d’années (1 année pour chaque dizaine d’années travaillées).
• L’ouverture de nouvelles négociations sur la situation des personnels paramédicaux.
• L’exclusivité d’exercice garantie aux spécialisations, notamment d’infirmier anesthésiste.

Le 4 mai, à Paris, les infirmiers anesthésistes du CHU de Rennes et des CH de Bretagne défendront la reconnaissance de leurs compétences, et de leurs conditions de travail, l’avenir de leur spécialité d’anesthésie.

Au delà de la profession IADE, c’est toute la filière soignante. qui est menacée. Infirmiers, spécialisés, aides-soignants, c’est tous ensemble que nous gagnerons.