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CHGR - Sécurité des salariés : Les 27 caméras du directeur ne sont pas une solution
mardi 5 juin 2018, par
Vos représentants SUD au CHSCT ont inscrit 2 DGI (Dangers Graves et Imminents) le 29 mars et 6 avril dernier concernant le risque d’agression par des personnes extérieures, notamment la nuit.
Des réunions d’urgence du CHSCT ont eu lieu à la demande de SUD le 23 février et le 27 avril dernier.
A la demande de SUD, les résolutions suivantes ont été votées le 27 avril :
- Le rehaussement du grillage situé près du parking de Paumelle
- La sécurisation du renfoncement près du local oxygène des Longs séjours de Rennes
- La mise en place immédiate d’une équipe de sécurité composée d’au moins 2 agents habilités malveillance de 19h à 7h ayant pour mission de réaliser des rondes dans l’hôpital
- La mise en place le plus tôt possible d’un agent de sécurité de proximité, sensibilisé aux spécificités de la psychiatrie et habilité malveillance de 7h à 19h
- La fermeture du portillon de la MAS la nuit
MAIS LA DIRECTION EST SOURDE !
et a préféré proposer l’installation d’un système de vidéoprotection.
Des caméras, mais personne derrière les écrans…
Pour Sud nous avons argumenté que :
- Le coût de cette installation d’un montant de 67 000 € devrait être utilisé pour embaucher un agent de sécurité. Le CSTC, notamment, est demandeur de rondes dissuasives de 12h à 17h face à l’augmentation du sentiment d’insécurité.
- Des études, notamment celle d’un chercheur du CNRS et de la Cour des Comptes, minimisent l’efficacité de la vidéosurveillance (sur des villes françaises). La cour des comptes a précisé que « les différentes études … ne démontrent pas globalement l’efficacité de la vidéosurveillance de la voie publique ».
Sources : Articles du journal Le Monde du 17 mai 2017 et de Médiapart du 10 mai 2018 - Il faudrait un agent de sécurité derrière les écrans, et qu’il soit habilité pour éventuellement intervenir. Les images ne seraient gardées que 30 jours (il faudra en tenir compte si besoin suite à un dépôt de plainte). La direction est sourde. Les membres de la CGT et de la CFDT au CHSCT ont voté POUR le plan proposé par la
direction…
La séance CHSCT du 14 juin va être décisive. Non seulement un avis relatif à l’installation d’un système de vidéoprotection va être mis au vote, mais les agents de l’EPI et/ou de la sécurité incendie seront sollicités pour visionner les écrans, et intervenir si besoin, si ce système se met en place.
Ce dont nous avons besoin à l’hôpital ce sont des moyens humains et non pas des moyens techniques pour les remplacer.