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Un patient maintenu au CHU faute de place au Centre Hospitalier Guillaume Régnier

vendredi 29 novembre 2024, par Sud Santé Sociaux 35

Parce que les lits manquent cruellement au Centre Hospitalier Guillaume Régnier, un patient est resté attaché sur un brancard au CHU de Rennes…

130 lits ont fermé depuis la crise du Covid à Guillaume Régnier, notamment des unités entières, faute de psychiatres recrutés.
Faute de places, de nombreuses hospitalisations sont différées voire refusées.
Le CHGR a récemment ré-ouvert en urgence l’unité SAS de 18 lits sur John Cade le 2 octobre… et ce n’est pas suffisant : des patients sont régulièrement en attente aux urgences.
Voici une des conséquences récente : un patient adressé au CHGR le 24/11/2024 a été renvoyé au CHU est resté attaché sur un brancard (écrit de la cellule de régulation institutionnelle du CHGR).

Depuis des années nous tirons la sonnette d’alarme : de nombreux médecins, infirmiers, aides-soignants font le choix de quitter le CHGR. Nombre d’entre eux justifient leur départ en mettant en avant l’impossibilité de travailler avec la direction. Cette fuite touche actuellement de nombreux métiers. D’après les chiffres de la direction, il manque, entre autres, 20 infirmières, 14 aide-soignantes et une 30aine de médecins…

La direction refuse toujours d’interroger cette fuite… c’est pire ailleurs nous répond-on. Aucune remise en question sur son management… Alors le constat est terrible ! Quelle stratégie la direction compte-t-elle mettre en place pour rendre cette attractivité que nous connaissions ? La direction écoute-t-elle ce que les salarié.e.s ont à dire au moment de leur départ ? La direction va-t-elle accepter que le bien le plus précieux qui fait tourner l’hôpital c’est son personnel ?
Garder ses salariées et recruter sans mettre en avant un management individuel et rouvrir des lits permettrait de ne plus risquer des situations insupportables pour les patients, leurs proches et celles et ceux qui en prennent soin.