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Sanitaire et social, grève et manifestations : objectif 25 juin

lundi 15 juin 2015, par Sud Santé Sociaux 35

La CGT santé action sociale, FO santé et social, SUD santé sociaux et l’UFAS lancent un appel à mobilisation nationale sur l’ensemble de nos secteurs pour le 25 juin.

Notre Union Syndicale Solidaires, la FSU-SNUCCLIAS, FO territoriaux et la CGT Fonction Publique appellent aussi l’ensemble des travailleur-euses socio-éducatif à rejoindre le mouvement !

 Dans la foulée de la mobilisation du 9 avril

Dans le sanitaire et le social, la nécessité de se mobiliser, suite au 9 avril, pour combattre la future loi de santé, les restrictions budgétaires dans le sanitaire et le social (avec leurs effets sur les 35h, les rythmes de travail, les effectifs…), les effets de la réforme territoriale et du pacte de responsabilité était en discussion intersyndicale.

 Pour appuyer nos revendications pour la Fonction Publique Hospitalière

S’y rajoute des dossiers qui n’avancent pas au niveau du Conseil Supérieur de la Fonction Publique Hospitalière (CSFPH), gel des salaires, reconnaissance de la catégorie active, résorption de l’emploi précaire, prime des contractuels, travail en 12h, ordres professionnels…

 Pour les travailleuses et travailleurs Sociaux

Pour le social et les Travailleur-euses Socio-Educatives (TSE) le 25 juin ont lieu deux réunions très importantes pour le médico-social et le social :

  • la rencontre du SYNEAS et de la FEGAPEI qui sont en pour parler pour fusionner avec en perspective une révision de la CC66 à la baisse bien sûr.
  • la tenue de la CPC avec en vue la refonte des métiers du social, à l’instar des métiers du sanitaire qui est soumise à réingénierie. C’est le saucissonnage en tâches et compétences avec à terme la disparition des professions, l’effritement des instituts de formation au profit de l’université, l’individualisation des salaires, la perte de la maîtrise des contenus de formation et la fin de la culture globale qui présidait à ces formations.

L’intersyndicale a été décidé de fusionner l’ensemble de ces revendications sur une journée d’action commune le 25 juin.

 Un mouvement qui grandit

Dans un même temps les trois organisations syndicales ont entamé le boycott des instances nationales, CSFPH et Haut Conseil des Professions Paramédicales, rejointe par l’UNSA. Seule la CFDT siège encore.

 
Depuis l'intersyndicale d'autres secteurs se rallient à la mobilisation.

Au fil des semaines les fédérations qui syndiquent des travailleurs des métiers du social ou qui sont en lien direct avec les problématiques du sanitaire et du social rejoignent l’appel, avec l’implication de la confédération CGT et l’Union Syndicale Solidaires en appelant tous les travailleurs sociaux à se mobiliser.

La CGT Fonction Publique a suscité une réunion interfédérale le 22 mai à l’issue de laquelle FO territoriaux, SUD Collectivité Territoriale, la FSU-SNUCCLIAS et FSU-SNPESPJJ ont décidés de s’associer à cet appel. (la FAFP excusée s’oriente aussi vers le soutien à l’appel).

 
Une journée de mobilisation

En l’état des discussions la journée serait rythmée en plusieurs temps.

Mobilisation à Paris à 9h devant les locaux dans lesquels les deux associations (SYNEAS et FEGAPEI) se réunissent.

Mobilisation devant les locaux de la CPC avec les TSE vers 11h et manif vers le ministère de la santé pour rejoindre la mobilisation du sanitaire.

Autour de 12h rassemblement au ministère de la santé pour faire converger les mobilisations et manif ? vers ? à suivre...

 Socle de revendications

  • Missions et conditions de travail (mise à mort de l’Etat Social)
  • Reconnaissance et diplômes (formation et anti reingénierie)
  • Reconnaissance statutaire et indiciaire (travail égal, qualification égale salaire égal tous secteurs)
  • Le retrait du pacte de responsabilité et du projet de loi santé ;
  • L’arrêt des fermetures de lits et services ;
  • L’abandon de toutes les mesures d’économie qui asphyxient les établissements et les services ;
  • Le maintien de tous les postes et l’embauche d’effectifs qualifiés en mesure de répondre aux besoins de la population avec des conditions de travail décentes ;
  • La défense des droits statutaires et conventionnels de la BASS ;
  • L’augmentation générale des salaires ;
  • L’arrêt de la casse des métiers du social.