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Contre réforme des retraites, à qui profite le crime ? Revue de web

mercredi 1er décembre 2010, par Sud Santé Sociaux 35

 La capitalisation, une prise d'otage

Pour l’économiste Fréderic Lordon, le transfert des ressources autrefois dédiées à la cotisation sociale vers la capitalisation est une manière de prendre en otage les salariés en les associant au destin de la financiarisation. Comment critiquer et juguler la finance quand le montant de votre pension dépend de son rendement ?

http://blog.mondediplo.net/2010-10-23-Le-point-de-fusion-des-retraites

 Le « gang » Sarkozy : la filière MALAKOFF -MEDERIC

L’un des premiers bénéficiaires d’une réforme qui pousse à la capitalisation, c’est le groupe Malakoff Mederic, dirigé par le propre frère du président de la République, Guillaume Sarkozy :

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/social/20101014.OBS1278/guillaume-sarkozy-futur-beneficiaire-de-la-reforme-des-retraites.html

Le frère de Sarkozy, lui, jure la main sur le cœur que son autre main n’est pas dans le pot de confiture, puisque son groupe est « mutualiste » et ne distribue aucun dividende :

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/social/20101022.OBS1685/retraites-malakoff-mederic-s-estime-injustement-attaque.html

Mais l’hypocrisie ne l’étouffe pas, puisque la filiale de Malakoff dont il est question est elle bien à but lucratif (ils tablent sur un chiffre d’affaire de 5,5 mds d’ici à 2020) et devinez qui en est le président du Conseil de surveillance ?

http://www.politis.fr/Sevriena-Guillaume-et-Nicolas,11995.html

 En bonus :

une autre interview passionnante de Frederic Lordon sur Regards.fr en particulier cette remarque qui laisse à cogiter :

« Je pense que j’ai toujours été sidéré par le fait que, dans une époque qui se gargarise d’individualisme et de démocratie, nous acceptions si facilement l’idée que l’entreprise demeure régie par des rapports médiévaux : quelques-uns commandent et les autres doivent obéir. Comment une telle incohérence, une telle injustifiable dépossession est-elle à ce point soustraite à la critique ordinaire ? »

l’interview complète :
http://www.regards.fr/article/?id=4589