Mouvement sous haute surveillance, démocratie en péril

Mouvement sous haute surveillance, démocratie en péril

La Direction confirme son attitude méprisante vis à vis du Personnel.

Cela a commencé par un message de la Direction des Ressources Humaines (DRH) vers l’encadrement, en leur donnant pour mission d’expliquer aux agents qu’ils risquaient des représailles judiciaires s’ils s’arrêtaient de travailler dix minutes sur place dans le cadre de l’opération « l’hôpital mort ». Cela s’apparente à remettre en question le droit de grève dans sa légitimité et dans son fonctionnement.

La Direction a ensuite mandaté un huissier pour nous suivre dans nos mouvements afin de constater des dégradations matérielles éventuelles.

Nous l’avons entrainés à l’entrée des Urgences, afin qu’il constate la présence de patients sur les brancards dans le hall. Nous sommes bien dans la dégradation de l’accueil, de la qualité des soins et du non respect de la personne. C’est la conséquence de la politique de restriction des effectifs au CHU de Rennes.

Le blocage des entrées de l’hôpital nous a permis d’expliquer aux usagers notre refus de voir nos amplitudes de travail diminuées (moins 10 minutes par jour) au détriment de la qualité des soins et de l’emploi.

Nous avons voulu rencontrer les différentes Directions, qui, une nouvelle fois avaient déserté leurs bureaux. Il est plus facile d’envoyer des courriels répressifs que d’affronter les revendications du Personnel.

Malgré toutes les pressions et menaces, nous nous sommes bien mobilisés et restons déterminés. Le mouvement continue !

Suite du mouvement :

Pour jeudi 4 juin : 9h dans la salle inter-syndicale de Ballé pour les modalités des actions
14h15 : assemblée générale dans le hall du Bloc de Pontchaillou et de l’hôpital-sud

15h30 : distribution de tracts à la population à la sortie des stations de métro

Aussi à 15h30 : montage du village des irréductibles bretons devant la Direction Générale pour faire le siège toute la nuit.
Amenez vos tentes et vos victuailles.
Mouvement sous haute surveillance, démocratie en péril